Un thé en Nouvelle-Calédonie - Nouméa, Bourail, Lifou et La Foa

Et dire que tout commenca avec un paréo, un manou comme ils disent ici.
Un simple bout de tissu qui m'a fait atterir 16 500 kms plus loin, en plein milieu du Pacifique, en Nouvelle-Calédonie.
Ce rêve qui a commencé il y a plus de 15 ans, quand un ami de mon père vint à la maison accompagné de son frère qui vivait ''loin''.
Celui-ci m'offrit ce paréo qui resta gravé dans ma mémoire : sur fond jaune soleil, bleu turquoise et vert émereaude avec ses tortues de mer et Nouvelle-Calédonie imprimés dessus.
Pour la gamine que j'étais, cela attisa ma curiosité et je m'empressa d'aller regarder sur mon globe lumineux que j'affectionnais tant où cela se situait.
Ce ne fut pas facile de localiser cette petite île française en plein milieu du Pacifique, au Nord de la Nouvelle-Zélande.
À ce moment, quand Denis m'offrit ce paréo, il ne put imaginer que ce merveilleux cadeau attiserait en moi le souhait d'y venir un jour. Je l'emmenais à chaque vacances comme un doudou jusqu'à ce qu'il soit complétement hors d'usage.

C'est donc naturellement que la Nouvelle-Calédonie se hissa au rang d'incontournables dans les pays que j'eus choisi pour mon tour du monde. Et pour cause...






Non il n'y a pas de filtres pour rendre l'eau plus bleu. C'est naturel !

Et tout naturellement, que je contacta Denis et sa femme Caroline.
Ils m'accueillirent avec une extraordinaire gentillesse et je m'y sentis comme avec mes parents.
Et je repris contact avec la vie ''française'' : des enseignes de magasins que je n'avais pas vu depuis 4 mois, de la bonne baguette, du roquefort papillon, de la confiture, de l'eau à boire au robinet, du vin, du champagne, le français qu'on entend à chaque coin de rues...Tout ce qui ramène aux douceurs de ses origines.

Caroline et moi

Denis qui prépare l'apéro

Les dingues de religieuses en action

Jambon fait maison

Salade tahitienne faite par le chef Denis


Mais le tout avec une culture des îles, un subtil mélange culturel avec le peuple d'origine : les ''kanaks'' à peau noire.
La vie entre les kanaks noirs et les zoreilles blancs m'est apparue comme une cohabitation gouvernementale, le savoir-vivre ensemble en sachant qu'ils ne partagent pas les mêmes idées. Parce que cette cohabitation qui vient d'un historique colonial se ressent. Une sorte de tension souvent invisible mais palpable. Et des années de souhait d'indépendance vis-à-vis du colonisateur français allant jusqu'à un référendum en 2018 pour voter ou non l'indépendance.

C'est donc à côté de Nouméa, la capitale située sur la façade ouest de l'île, que j'atteris après avoir écarquillé les yeux dans l'avion à la vue du lagon.
Le plus grand lagon du monde, juste ça.
Avec son récif de corail, qui délimite le grand bleu avec ses fortes vagues venant lêcher le récif goulument pour devenir une nuance spectaculaire de bleus sur fond de sable blanc du lagon de l'autre côté de la barrière de corail. Une beauté divine.






À l'aéroport de Tontouta, c'est Camille, la fille de Denis et Caro, qui vint me chercher avec son ami Arnaud et Ayona, la petite fille de leur couple d'amis.
Et pour l'occasion, ils avaient missioné la petite qui tenait 2 petites pancartes avec mon prénom pour m'accueillir. Adorable.
Et de là, on a sauté dans le pick-up pour rejoindre leur groupe d'amis au bord de la plage à Onghoué où ils fêtaient joyeusement les 60 ans de leur copain.
En arrivant et en les voyant réunis comme ça, ces jeunes autour du doyen, cela m'a rappelé le film ''Les petits mouchoirs''. Toute l'ambiance y était : de la table où on se serrait dans la bonne humeur, du barbecue de poisson avec une délicieuse loche qui cuisait lentement, de la bière locale ''Number 1'', quelques pas pour aller à la mer où les garçons faisaient la découpe des poissons qu'ils venaient de pêcher au fusil sous-marin en plongent en apnée et dont ils découpérent des filets qu'on mangeait à même la table de découpe au bord de l'eau avec un soupçon de sauce soja. Un régal.
L'après midi se déroula comme un douce mélodie, au soleil, face à la mer et dans toute cette belle simplicité.
Et dire que c'est l'hiver ici en août. Un hiver en plein soleil entre 20 et 30 degrés, avec des températures ''fraiches'' le soir. Dur l'hiver dans le Pacifique.
Et à Noël pour eux, c'est la dinde sous 40 degrés.

Plage d'Onghoué






Bière locale "Number 1"


Le soir même, on a rejoint Denis et Caro, qui allaient m'accueillir chez eux pendant mes 2 semaines ici. Et quel accueil. Denis ouvrit même le champagne et on dîna tous les 4 avec un délicieux sauté de poulpe avant d'aller rejoindre le lit douillet qu'ils m'avaient préparé. Comme mes parents l'auraient fait si j'arrivais à la maison. Adorables.

Au réveil, la simple vue du ciel bleu face aux cocotiers m'offrait déjà un moment de bonheur.
Et l'heure du premier petit déj avait sonné. Avec pain au chocolat, baguette, beurre et confiture maison au réveil s'il vous plaît.
Et bien sûr du thé. Quel ne fut pas mon bonheur quand Caro m'a présenté ses thés et qu'elle avait juste mon thé préféré qui est vraiment peu connu : le genmaïcha, ce thé vert japonais avec du riz et du maïs soufflé à la vapeur.
Parce que bien sûr, la Nouvelle-Calédonie n'a pas du tout un climat propice pour la culture du thé vu la chaleur. Par contre, cette île est propice pour partager un bon thé bien chaud par grosse chaleur justement pour éviter les chocs thermiques entre boissons froides et climat chaud comme ils font dans le désert par exemple.

Après avoir partagé le petit déj avec eux, l'heure était venue de remettre les pieds dans un Géant casino. Parce qu'acheter du roquefort papillon était devenu ma lubie. Au Géant, tous ces panneaux jaunes promotionnels et tous ces milliers de produits entassés à l'entrée pour consommer, ces rayons bien alignés et bien rangés sous cette lumière criarde, ça m'a presque agressée alors que c'était d'une banalité quand j'étais en France.
Et puis, c'est là que j'ai vu tous les prix affichés en francs, le franc CFP (Comptoir français du Pacifique). Ça aussi ça surprend. Comme l'impression de revenir 20 ans en arrière avec ses pièces frappées de notre ancienne devise.
Et aussi son rayon de vin barricadé. Parce que oui ici, les veilles de week-end et de jour férié, en l'occurence le 15 août, le rayon des vins est fermé pour limiter l'alcoolémie. Qui soit dit en passant est contourné par les provisions que les locaux font avant en conséquence. Et dans des proportions importantes forcément comme tout ce qui est interdit ou qui a fait l'objet de pénurie. Réel intérêt ou manoeuvre gouvernementale, telle est la question.

Et oui, accès interdit à l'alcool

20 ans plus tôt ou 16 000 kms plus loin au choix

Ayant finalement trouvé l'objet de ma convoitise, sous sa pancarte ''par avion'', je ne recula pas devant le prix effarant. Comme tous les prix en Nouvelle-Calédonie. Ce n'est pas ce qu'on applerait une destination pour bagpacker. Il faut vraiment avoir cela en tête avant d'y venir, les prix sont même plus chers qu'au Monoprix à Paris, soit environ le double des produits qu'on peut trouver chez nous en métropole.
J'ai même eu l'occasion de rencontrer une famille de 4 personnes qui séjournait ici et m'a dit avoir dépensé 10 000 € dont 7 000 € en billet d'avion...pour 15 jours !
Ce qui pour moi représente le budget local pour tous mes pays de mon tour du monde. Hallucinant.
Du coup, je conseille vraiment de venir ici au moins 3 semaines vu le prix des billets d'avion en provenance de métropole.

Le soir venu, je suis partie me promener sur la balade Pierre Vernier de Nouméa qui longe la mer et les cocotiers et où se cotoient rollers, vélos, poussettes et piétons.
Et quand j'ai vu des boulistes en train de jouer, j'ai été y jeter un oeil. Et là, un kanak m'a invité à jouer avec eux. Super cool car à la maison, on fait un concours de pétanque annuel avec nos voisins, qui aura lieu justement quelques jours plus tard et auquel je n'assisterai donc pas cette année. En parlant avec mon coéquiper pour l'occasion, il m'a dit qu'il avait été dans l'équipe de Nouvelle-Calédonie pour les championnats du monde à Madagascar. Ah ah, ça c'est la classe. Du coup, je me suis bien appliquée comme papa m'a appris et le cochonnet est devenu mon copain que j'essayais d'approcher au plus près. Et ça marchait plutôt pas mal.

Le lendemain, on est parti avec Camille sur un îlot, l'îlot Signal, qui est une réserve naturelle. On était que quelques pélerins sur l'île et c'était juste top.
On est parti se faire du PMT (palmes-masque-tuba ou snorkelling) un bon moment.
Camille me montrait tous les poissons rares, des dizaines d'espèces toutes aussi colorées ou atypiques les unes des autres, et aussi la petite dizaine de grosses tortues de mer qu'on a vu et des coraux somptueux partout. Waouuuh.

Ilot Signal nous voilà

Camille et moi avec nos manteaux d'hiver




Et puis à un moment, j'ai vu Camille me faire signe avec plus d'intensité sous l'eau.
Je me demandais bien ce qui méritait encore plus d'engouement avec tout ce qu'on avait déjà croisé.
Et là, en suivant son doigt orienté vers le bas, que vois-je, un requin.
Un p**** de requin juste 1 mètre en-dessous de moi.
Si j'avais été seule, j'aurais détalé comme un lapin.
Mais Camille est restée calme, on a nagé doucement pour s'en éloigner. Quand on était suffisament éloignées, elle m'a dit que c'était un requin pointe noire innoffensif.
Oui oui, je veux bien mais quand même, un requin quoi, sous moi, métropolitaine non encore habituée à toutes les surprises du Pacifique.
De retour sur la plage après ces émotions, on est allée se faire un tour de l'île qui me dévoilà ses 50 nuances de bleu avant d'aller faire une bonne bronzette. L'hiver quoi. Si on m'avait dit que je prendrais un tel coup de soleil en hiver, je n'y aurai pas cru.
Et au retour, avec la houle, le bateau faisait des véritables bonds sur l'eau. Water rodéo, hihaaa.
En arrivant dans la baie de Nouville, Camille m'expliqua qu'ici il y a de nombreux requins blancs du fait des entreprises de pêche juste à côté qui y balancent leur déchets de poisson. Et même certains jeunes s'amusent à mettre un cadavre de thon au bout de leur ligne pour exciter les requins du pont. Oui oui, j'ai même été voir la vidéo sur Youtube : des gros requins blancs visibles du pont, c'est hallucinant.
Bon ça y est, cette journée requin m'a bien fait flipper.
Fais de beaux rêves Mathilde avec la musique des dents de la mer en tête.

Le jour suivant, direction un autre paysage de l'île, direction le Sud avec le parc de la Rivière bleue pour une rando avec ''les Epicuriens du caillou''. Rien que leur nom, j'ai adoré avant même de les rencontrer.
Et comme c'était des amis de Caro, ils étaient juste très sympas.
Ils prenaient même un grand plaisir à me faire découvrir la faune et la flore locale avec énormément d'espèces endémiques (c'est à dire une espèce qu'on ne trouve que sur le territoire en question) : du grand arbre koréo qui se dresse fièrement, en passant pas le pin colonaire emblême de la Nouvelle-Calédonie à la magnifique liane rose amiema ou encore le lichen blanc au pied des arbrissaux fossiles sur fond de terre ocre, de vert à perte de vue surplombé d'un ciel bleu à peine distingable de la mer visible en toile de fond.
Et pour couronner le tout, après cette grimpette, on est partis se rafraîchir dans un trou d'eau douce de la rivière avant d'attaquer le repas d'anniversaire de Véronique. Et rebelotte pour le champagne, et même du foie gras, du gateau au chocolat avec l'ingrédient secret de Caro qui n'est autre que la courgette pour lui donner une douceur parfaite.
Mais aussi des spécialités locales, comme la salade de cerf cuite dans le citron, le poisson cru mariné à la lavande ou au basilic, le gateau à l'ananas local,...
Le local y a rien de mieux !

Pin colonaire, emblême de la Nouvelle-Calédonie

Parc de la Rivière bleue


La ''gourde du mineur''


Lichen blanc

Oui oui, ils m'ont fait boire de l'eau du ruisseau. Et j'ai accepté.

Ma favorite : la liane amiema

L'heure d'aller faire trempette

Salade de cerf cuite au citron


La fine équipe



Happy birthday Véronique

Les jours qui suivirent, j'alternais avec les pépites locales et Nouméa.
Je suis donc partie dans la moitié Nord de l'île, à 2h en voiture, à côté de Bourail pour découvrir la plage de la Roche percée avec sa falaise emblématique et ses surfers. Parce qu'ici, c'est une passe comme ils disent, là où la barriére de corail se rompt et fait place au grand bleu et donc aux grandes vagues qui peuvent arriver directement sur la plage.
Juste à côté, il y a la baie des tortues et quelques kilomètres plus tard, la jolie plage de Poué où le lagon retrouve sa place.

Plage de la Roche percée. On devine pourquoi ce nom.

N'ayant pas conduit depuis des lustres, je suis rentrée le soir vannée à Nouméa.
Et pourtant, le soir même Camille m'a invité à partager une soirée avec ses amis que j'avais rencontré à mon arrivée.
Oublié la fatigue, on a bringué des heures durant entre bières locales, shooters et vin rouge entrecoupés de sauts sur la piste de danse du Bodega.

On est pas fatigué




Sashimis de thon fraîchement pêchés et découpés  

Le lendemain matin, presque fraîche au réveil, Denis m'a emmené avec son ami Yvon pour une pêche en mer. On a bien ri quand la voisine nous a vu partir avec le bateau, avec sa tête effarée nous disant ''vous n'allez quand même pas partir en mer avec ce coup d'ouest''. En gros, la mer était bien agitée et la veille il y avait eu beaucoup de dégâts au port.
Mais les pêcheurs aguerris savaient très bien où aller et on a passé une couple d'heures à traquer la pieuvre. Très surprenant cette pêche au poulpe.


En avant toute avec les vieux loups de mer

Il est où le poulpe Denis ?

Bah voilà, on a trouvé le premier

Copainnnnn

Non je vous jure ma bouche ne touche pas la pieuvre, c'est juste bien cadré

Un lieu qui m'a particulièrement plu à Nouméa aussi, c'est le centre culturel Tjibaou où on découvre la culture kanak dans toute sa splendeur. Et leur jardin est très bien agrémenté avec les spécialités locales entre taro, igname et j'en passe.


Centre Tjibaou












C'était juste parfait avant ce qui m'attendait.
Parce qu'un séjour en Nouvelle-Calédonie serait incomplet sans passer sur au moins une des îles Loyauté, là où le temps s'arrête et où on vit au beau milieu des tribus de kanaks.
Sur les conseils de mes supers hôtes, j'ai retenu l'île de Lifou pour ces quelques jours au rythme des îles.

Un tour en avion au dessus du lagon, ça envoit

Dès l'arrivée à l'aérodrome de cette petite île après 45 minutes de vol, j'ai été récupéré ma voiture de location.
Moi qui voulais au départ faire l'île à vélo, j'ai complétement oublié cette idée saugrenue quand j'ai su qu'il y avait tout de même 1h de voiture du Nord au Sud.
Et la voiture qu'ils m'ont filé, comment dire, heureusement que je conduisais l'AX de papa pour l'emmener à l'enrouleur quand j'étais plus jeune.
En gros, une voiture qui a vu du kilomètre, qui démarre seulement si tu lui parles gentiement, qui est à 2 doigts de caler quand tu ralentis et bien sûr, avec un siège sur lequel je faisais du rodéo.
Après quelques heures à faire connaissance elle et moi, on est devenues copines et on a vu du pays, et quel pays : de la plage idyllique de Luengoni où je me prenais pour Robinson Crusöé, aux falaises de Xodre au Sud donnant sur le grand bleu pour y voir le souffle des baleines, à la forêt très dense qui occupe 95% du territoire, aux criques et aux baies sublimes de Wadra ou de Peng ou encore les falaises de Jonkin au Nord à couper le souffle.
Et le tout découpés en 3 districts, chacun composé de plusieurs tribus.
Pendant ce séjour, c'est au sein de la tribu de Mou que j'ai été hébergée et ils m'ont fait découvrir le poisson à la sauce vanille. Trop bon.
J'ai aussi fait la connaissance de plusieurs kanaks d'autres tribus avec qui j'ai vécu hors du temps et qui m'ont invité en toute simplicité à prendre un thé dans leur tribu, encerclé de leurs cases, qui sont leurs maisons d'habitation traditionnelles.
Et ici, entre les poules et les chiens qu'on croisent sur la route, il y a plein de locaux qui font du stop et qui se font prendre au passage.
Et j'y ai découvert la grotte des ancêtres de Noël, ''les joyaux de Luengoni'' où avec une lampe torche sous marine, on est partis faire du masque tuba dans l'eau translucide de la grotte, en totale obscurité.
Juste dingue cette sensation très bizarre au moment de se jeter à l'eau car tout y est sombre, avant de voir le spectacle sous-marin qui commence entre stalagtites et stalagmites.


Plage de Luengoni. Une beauté divine et perdue.
Comment je vais pouvoir reposer ma serviette à coté de 100 autres maintenant ?

Sans filtre

Stalagmites des falaises


Case kanak







Noël 


Le chat de Noël : ''Joyau''. On comprend facilement pourquoi

Direction la grotte sous-marine

Coucher de soleil sur la baie de Peng


On a fait joujou

Voici l'élu à qui j'ai donné une de mes étoiles phosphorecentes. C'était écrit sur son crâne.

Baie de Wadra sublime






Falaises de Jonkin. Eblouie par tout ce bleu

Quand je suis revenue à Nouméa, ça m'a semblé être une capitale européenne pleine d'agitation.

Et parce que la Nouvelle-Calédonie, ce n'est pas que de divines plages avec des fonds marins hors normes, mais aussi une vie de chasse au sein de la Brousse, je suis partie avec Denis et Caro chez leurs amis en plein coeur de cette campagne locale.
De leur petite maison isolée à flanc de montagne dans la plus grande et belle simplicité, on a grimpé dans le pick-up pour aller voir les cerfs. Et pas qu'un peu. On a dû en voir une bonne quarantaine. Le ballet final de l'opéra.
Et pour clôturer cette parenthèse française idylique, ils nous avaient préparé un super repas, que dis-je un festin, avec du crabe, de la langouste porcelaine avec sa sauce aïoli et de la seiche fourrée au crabe persillé. À tomber.
À tel point, que je me suis endormie au soleil bien repue. Et que ce sont les poules qui m'ont réveillée. Parce que leur maître avait balancé du blé à mes pieds le coquin. Et donc c'était dammé de blé, et oui, le vocabulaire local aussi, c'est important ! Dammé, c'est que c'est plein !

Avant il y avait la Khaleesi sur son dragon. Maintenant il y a aussi Mathilde sur son pick-up. 



Enorme langouste porcelaine





La brousse et ses cerfs à l'horizon



Bibi endormie après un bon repas

Et réveillée par les poules !
Une fois bien réveillée, l'heure des embrassades avait sonné et le moment était venu de reprendre la route pour ma dernière nuit ici.
Et oui, le lendemain, direction la Nouvelle-Zélande pour 5 semaines entre fiords, , glaciers, montagnes, rivières et plages.

Commentaires

  1. Il y a ceux qui et ceux qui voyagent :) !!!

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  2. Mon épouse voit un premier article début avril dans l’Echo Républicain, et me dit : « Mais tu ne connaîtrais pas cette jeune fille ? »
    Quand nous nous sommes rencontrés la première fois tu avais quelques mois, et tu étais dans les bras de ta grand-mère Monique, c’était lors de mon mariage, et je me souviens tu brail… Hi ! Hi ! tu pleurais dans l’église.
    Je connais mieux ses parents. Les infos données dans le journal ne me donnaient pas assez de précision pour aller sur ton blog, Mathilde.
    Alors je suis allé leur rendre visite, et j’ai fait la connaissance de ta super sœur qui m’a aussi montré une vidéo de toi dans un bateau à moteur. Ta maman qui me dit et si le bateau coule, et moi de répondre pour la rassurer, et bien elle va nager, comme les autres, et en plus si il y a des crocodiles, elle va nager plus vite.

    Avec mon épouse nous revenons d’une croisière en mer Adriatique et mer Egée, et j’ai pensé à toi quand nous avons fait escale sur l’île de Mykonos. Oublions le quad, mais pourquoi ne louerait-on pas un scooter ? Et hop nous voilà partis les cheveux au vent (c’est quoi un casque ?) Sauf que mes souvenirs en « Mobylette » datent de 40 ans quand nous en faisions avec ton oncle Patrick. Sur les routes principales de l’île, cela se passait relativement bien, c’est seulement quand j’ai eu la bonne idée de prendre leurs petites routes bordées de murets en pierres que les croisements me paraissaient plus difficiles. Mais c’était génial, pour rejoindre les plages.

    Un souvenir lors d’un voyage au Caire, en cherchant à comprendre le fonctionnement des feux tricolores, j’ai posé la question au guide. Celui-ci m’a répondu : « les feux tricolores chez vous en France sont impératifs, en Italie ils sont facultatifs, et chez nous en Egypte ils sont décoratifs. Ah bon, ok ok.

    Tu as donc fait un baptême de l’air en parapente, je crois que je ne pourrai pas en faire, je ne suis pas assez confiant de m’élancer à partir d’une montagne, si la voile ne se gonflait pas complètement, il faut prendre la bonne décision et au bon moment pour interrompre le décollage mais par contre je vole en parapente motorisé (moins écolo, je sais).

    Mathilde, tu nous fais vivre une belle aventure par tes écrits qui sont prenants et j’apprends beaucoup de choses, j’ai hâte de lire la suite comme nous tous qui lisons ton blog.

    Prends bien soin de toi.

    Alain (un petit cousin) paramotoriste.

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