Un thé en Argentine et en Bolivie - Buenos Aires, La Paz, Copacabana, Isla del Sol, Uyuni et Sucre

La Bolivie m'a fait perdre tous mes esprits.
Difficile de dire si c'est à cause du mal d'altitude lié à la hauteur du pays dont la capitale officieuse la plus haute du monde La Paz culmine à 3600m ou bien à cause de leur traditionnelle feuille de coca à mâcher ou à cause de la splendeur du désert de sel le plus grand du monde.

Majestueux coucher de soleil au beau milieu du désert de sel à Uyuni

Quoi qu'il en soit, la Bolivie ne laisse pas indemne et je peux dire que jusque là, c'est ici que j'ai vu les plus beaux paysages naturels dans un espace si restreint.

Et la Bolivie, elle ne s'est pas laissée atteindre si facilement.
D'une, parce qu'il fallait encaisser les 16 h de décalage horaire monstrueux entre l'Océanie et l'Amérique du Sud.
J'avais trouvé un super vol sans escale pour traverser tout le Pacifique pour 500 euros avec la compagnie Air New Zeland au départ d'Auckland pour Buenos aires. Le rêve. Je suis donc arrivée à Buenos Aires où j'y ai passé quelques jours pour me remettre du décalage horaire et bien plus encore.
Et de deux, parce que pour aller de Buenos Aires en Argentine à La Paz en Bolivie, j'ai pris un bus de 50h continues. Oui oui, 2 jours dans un bus. Vu le coût dissuasif des vols en Amérique de Sud (contrairement aux idées reçues), j'ai peu hésité à tester l'aventure pour traverser une seule frontière par voie terrestre. Et avec un coût de seulement 75 euros contre 275 euros en avion.

Avec tous ces bousculements temporels et culturels, la Bolivie a su me foutre une claque.
Juste avant de la rejoindre, mon arrivée en Argentine m'avait mise dans le bain.
J'avais déjà découvert l'Amérique du Sud il y a 3 ans en Colombie avec ma super amie Emma et Fleur et j'avais bien accroché avec l'atmosphére d'Amérique latine.
Sauf que cette fois-ci, j'étais seule et à l'arrivée à l'aéroport, ma cb ne passait dans aucun distributeur. Direction ma pochette à euros pour faire du change pour au moins pouvoir me rendre en centre ville pour trouver un distributeur qui marche.
Pour rejoindre le centre de Buenos Aires, on m'avait conseillé le bus Tienda Leon ou le bus local. Aux vues du coût exorbitant du Tienda Leon (40 euros), j'ai été prendre le bus local, le bus n°8 comme m'avait conseillé mon auberge. Sauf que ce n'était pas si simple car l'arrêt de bus n'était pas direct à la sortie de l'aéroport. Obligé de demander mon chemin, enfin demander, plutôt faire des gestes. Bien oui, parce que 2éme difficulté, ils ne parlent pas anglais. Et moi je ne parle pas espagnol. Ah ah, on a bien rigolé pour se comprendre tiens.
On a quand même réussi tant bien que mal et j'ai finalement pu attraper le bus local. Et le chauffeur me l'a même fait gratuit. Parce que oui ici, on n'achète pas son ticket dans le bus mais c'est une carte à recharger. Donc évidemment, je n'en avais pas et il m'a laissé passé comme ça. Sympa.
Une fois arrivée à mon auberge un peu groguie entre le vol, le décalage horaire et la nouvelle acclimatation culturelle, on m'a encore parlé en espagnol. Ahhhhhhh, mais ils sont où les Anglophones là. Alléluia, j'en ai quand même trouvé un qui parlait un peu anglais et on a pu échanger un minimum.
Le lendemain, après une nuit semi-éveillée, ma nouvelle résolution : apprendre l'espagnol.
À la guerre comme à la guerre, j'ai regardé sur internet pour avoir les bases, enfin surtout comprendre comment se forme une phrase plutôt que d'apprendre bêtement. Et puis, j'ai été direct dans le dur en m'obligeant à ''parler'' en espagnol avec mon nouveau copain Sébastien autour d'une cerveza, d'empanadas de poulet et de dulce de leche. Quoi de mieux qu'une totale immersion dans la culture locale.

Le traditionnel empanadas argentin et sa cerveza locale

Mon prof d'espagnol

Et le lendemain, j'ai eu le plaisir de retrouver ma copine Maria, rencontrée auparavant...en Nouvelle-Zélande. Le monde étant vraiment petit et nos dates d'arrivée concordant bien, on s'était promies de se revoir. On s'est retrouvée comme deux grandes copines de longue date et elle m'a fait découvrir sa ville, la culture argentine, un de ses restos favoris et aussi les Havannets, ces chocolats plein de dulce de leche. Miam miam, un régal.

Un peu de France en Argentine

Havannets argentin

Maria et moi en plein dulce de leche

L'obélisque de Buenos Aires



Le lendemain, réveillée de bonne heure, direction la gare routière pour prendre mon fameux bus de 50h. Et encore que des gens qui ne parlent pas un mot d'anglais. Bon bien on va voir comment on va se débrouiller hein. Surtout que j'étais à 2 doigts de la momification dans le bus donc pas le choix. Parce que oui, j'ai comme dirait l'autre ''pris la confiance'' et suis partie de Buenos Aires sans eau et en ayant fini mes derniers pesos argentins. Bien oui, forcément, comme tous les repas étaient inclus dans le bus. Mauvaise idée. Ça n'aurait pas poser problème s'il n'avait pas servi du poulet pané étouffe-chretien qui file une soif d'enfer. Le serveur a été bien surpris quand je lui ai attrapé le bras pour le supplier de m'amener de l'eau. Ni une ni deux, j'ai fini mon verre cul sec. Après avoir repéré la réserve d'eau secrète, j'ai été me servir et ai fait tournée générale à mes voisins de bus désséchés également. Eau ou téquila, même engouement.
Et puis bon, j'ai même réussi à sympatiser avec mes voisins avec mes rudiments d'espagnol fraîchement appris.
Quoi qu'il en soit, ces 50h sont passées vite avec le passage de frontière terrestre et paysage très impressionnant du nord argentin entre canyon, cactus et maison en glaise avec encore des drapeaux de Che Guevara volants fièrement au vent.













Arrivée à La Paz en Bolivie, j'ai rejoint mon auberge en taxi pour 25 bolivianos Bs (3€). Et heureusement que je ne l'ai pas fait à pied car La Paz est juste une énorme ville construite à flanc de montagne et ça grimpe sérieusement. Ajouté le mal d'altitude à cela, on fini vite complètement essoufflé.
Une bonne douche plus tard, dans la super salle de bain secrète de mon auberge, je suis partie prendre la température de la ville comme j'adore tant le faire.
J'ai gouté à un premier plat typique, le menudito.

Menudito

Et finalement, je suis restée plusieurs jours à La Paz parcequ'il y a de quoi s'y sentir bien : c'est vivant, y a du bordel, de la musique dans la rue, des batiments magnifiques comme l'eglise San Francisco, le Parlement avec son horloge inversée sur la Plazza Murillo où je pouvais passer des heures à lire entre les pigeons et admirer les boliviens, jeunes et vieux, y manger une glace gelato entre les mastications de leur feuilles de coca.
Et le soir, j'ai atteri dans une bicoque pleine de locaux avec l'eau à la bouche en voyant leur morceau de viande doré au barbecue. Du coup, un demi poulet plus tard, accompagné de riz débordant, de sauce verte au persil et de sauce rouge yaqua qui arrache et de 2 litres de jus, je suis partie me reposer repue.



Tenue traditionnelle de la cholas bolivienne

Encore faim ?

Au pays de la Coca

Plazza Murillo, mon QG

L'horloge inversée, en tant que symbole révolutionnaire

Eglise San Francisco

Le Parlement et ses drapeaux



Et le lendemain, avec mes nouvelles compagnes de chambrées, les néerlandaises Fleur et Kim et l'anglais Luc, on est parti se faire un tour de la ville de plusieurs heures avec les Red caps pour 2 dollars. Génial. Entre l'histoire de la prison en Bolivie, l'anglais considéré comme langue impérialiste, le marché avec les quaseras qui aiment faire la discute, le marché aux sorcières avec ses potions magiques et filtres d'amour ou encore la politique qu'on évoque sur la place Murillo en finissant notre empanadas acheté pour une poignée de bolivianos au marché avec un jus de fruit pressé en croisant pléthores de cholas boliviennes avec leur bombin et leur aguayo qui prennent grand soin de dissimuler la partie de leur corps considérée comme la plus sexy : leurs mollets.

Marché traditionnel de La Paz avec toutes ses quaseras attendant le client pour parler des heures




L'effervescente place San francisco

Tout est dit

Le marché aux sorcières avec ses lamas et ses foetus à offrir a la Pachamama

Besoin d'une potion magique ? Laquelle vous intéresse ?

Après cette bonne balade, je suis partie tester leur transport en commun atypique : le téléphérique. Quand nous on ne s'en sert qu'au ski, eux s'en servent tous les jours et c'est le seul pays au monde à avoir le téléphérique en transport public. Parce que vu le dénivelé de la Paz, c'est vraiment indispensable. Du coup, les plus riches habitent dans la vallée et les plus pauvres dans les hauteurs.


Ca grimpe sec quand même

De mon télépherique rouge, j'ai été intriguée parce qui s'est révélé être leur cimetière, et dont j'ai appris plus tard que c'était un des plus ''beaux'' au monde. Entre alignement de bâtiments remplis de petites niches colorées et pleines d'offrandes pour la ''pachamama'', leur mère nourricière. C'est vraiment surprenant.
Et de l'intérieur aussi, c'est intriguant : entre sourires et tristesses en voyant des offrandes telles que des bouteilles de coca, des fleurs gadgets qui bougent sur elle même, des petits gâteaux...et puis la photo du défunt. J'ai même réussi à me retrouver sur une échelle pour aider des petites mamies à nettoyer les anciennes offrandes d'une tombe un peu trop haute pour elles. Vraiment surprenant ce cimetière.






Après ces quelques jours à vivre parmi les Boliviens, je suis partie sur les traces de leurs ancêtres : la civilisation Tiwanaku qui a précédé les Incas et qui sont reconnus pour leur haute intelligence, leur organisation sociétale, leur taille de la pierre inégalable,...
A 2h de la Paz, ca vaut le coup. Surtout avec un guide pour faire vivre l'histoire de ces vieilles pierres.














Pour ceux qui sont plus en mode physique, il y a la death road à faire à vélo que beaucoup de mon auberge ont fait. Très sympa apparement. Dépend juste du degré de motivation à grimper sur un vélo.

J'ai ensuite quitté La Paz pour aller plus loin sur les traces des ancêtres. Direction le berceau de la civilisation Inca, sur le lac Titicaca qui a bercé les blagues de mon enfance. C'est donc à Copacabana que je suis arrivée après 5h de bus pour 30 bolivianos (4€) et une traversée de fleuve avec bus sur flotteur, super marrant.
Tout le monde me disait qu'il n'y avait pas grand chose à y faire, que 2 jours grand max sont suffisants, etc. Le genre de chose qui me fait toujours rire.
Le lac Titicaca, outre son nom amusant et son aspect historico-mythologique, est le lac navigable le plus haut du monde : 3812 m au-dessus du niveau de la mer. Le sommet du Mont Blanc n'est plus très loin. Et le mal d'altitude est bien là.
J'y suis restée 4 jours à manger des truites fraîches et délicieuses du lac mais aussi des petits poissons frits ispis.
Et puis pour digérer, rien de telle qu'une bonne grimpette, enfin plutôt une véritable ascencion avec souffle coupé, tête qui tourne avec l'altitude et arrêt tous les 2 m pour arriver sur le lieu de pélerinage chétien Cerrio Calvario situé tout en haut de la montagne. Quelle idée ! Parce que oui la religion ici est très présente et c'est le christianisme qui y domine dû aux invasions espagnoles post-colombiennes (Christophe Colomb, vous vous rappelez de ce gars ?).
Magnifique avec la vue sur le lac en prime.

Au milieu de l'ascencion du Cerrio Calvario. J'ai découvert ensuite le chemin soft, de l'autre côté, une fois que mon coeur avait ralenti


Lieu de pélerinage Cerrio Calvario, au sommet de la montagne






Vue sur le Cerrio Calvario depuis le mont Santa Barbara


''I hope you find the peace fall in on your knees'' Praying





Le lac Titicaca côté Copacabana sous haute protection

Bus flottant



Le super hostel Las Olas juste à côté du chemin hard pour grimper au Cerro Calvario

Mes petits ispis et son assortiment de patates locales. Délicieux.

Truite du lac Titicaca

Chemin d'accès soft pour le Cerro Calvario

Lama de carnaval





Vue de mon lit

Et avec une autre journée entre bateau et rando sur l'Isla del sol, le lieu supposé exact de naissance de la civilisation Inca, j'ai pu bien profiter de la balade sur le chemin des Incas, des sanctuaires de sacrifice, de la source de jeunesse...10 ans de moins d'un coup...dans la tête du moins.
Mais ma préférée reste l'Isla de la luna avec l'ancien temple des jeunes vierges qui y étaient isolées et éduquées pour être offertes au chef Inca.
Le tout pour 30 bolivianos le bateau aller-retour et 10 bolivianos l'accès à chaque île.
Certains y passent même la nuit pour admirer le coucher du soleil.
Pour ma part, je suis rentrée car j'ai été brûlé par le dieu le plus vénéré des Incas. Littéralement. Et oui, malgré les nuages, le soleil m'a prise par surprise et j'ai fini le visage en feu et avec une altitude si élevée, les coups de soleil sont très violents. Les masques d'aloé vera sont vite devenus mes plus chers alliés.

Temple des jeunes vierges sur l'Isla de la luna

Offrandes









Cholas bolivienne sur l'Isla de la luna



Arrivée sur l'Isla del sol




La fleur sacrée des offrandes

Le chemin des Incas devenu le chemin des mulets





Chemin des incas de l'Isla del sol

La source de jeunesse pour calmer ma peau en feu

Et puis boire du thé evidemment. Et ici, le thé, c'est à la coca, cette fameuse feuille qui sert à l'élaboration de la cocaïne !
Au choix entre le maté de coca en poudre ou la feuille de coca pure.
J'ai testé les deux évidemment, j'en buvais tout le temps.
À tel point que j'ai eu la bonne idée de m'en faire un avec des feuilles de coca, le plus concentré donc, lors d'une fin d'après midi pour mon goûter.
Et bien bibi n'a pas pu fermer l'oeil avant 2h du matin et mon cerveau était complétement agité toute la nuit.
Et oui, ce n'est pas pour rien qu'ils utilisent la feuille de coca depuis des millénaires pour en gaver les mineurs des mines de Potosi pour travailler des jours durant sans manger et sans dormir. Mathilde dans la peau d'un mineur, acte 1.

Feuilles de coca et maté de coca (de la marque Paris!)

L'heure du thé



Le soir venu, en rentrant a mon auberge, quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai retrouvé mes copines de La Paz qui s'était arrêtées ici pour passer au Pérou.
Du coup, en plus d'avoir parlé des heures comme si on ne s'était pas vues depuis 10 ans alors que ça faisait seulement 3 jours, on s'est fait une soirée pyjama dans ma super grande chambre devant un dvd et atelier coiffure pour apprendre à Fleur à maîtriser l'art de la tresse que j'affectionne tant. Ce qui relève juste de l'exceptionnel en voyage et qui nous a fait beucoup de bien.

Soirée filles avec Fleur et Kim

Avant de prendre le bus, j'ai été voir la bénédiction des voitures devant l'église sur la Plazza sucre qui est leur rituel. Et puis j'en ai profité aussi pour me prendre leur délicieux pop corn locaux au marché.



Béni soit ma voiture Seigneur







Le lendemain matin, après un après midi dans le bus, une escale à La Paz suivi d'un bus de nuit, me voilà arrivée à Uyuni à 4h du matin.
Pour ce qui s'est avéré être une aventure extraordinaire, le clou du spectacle, la magie de la Bolivie.
À 7h du matin, une fois les agences ouvertes, j'ai été booké mon tour avec l'agence Salty desert qu'on m'avait recommandé et qui en plus était n°1 sur Trip advisor. Avec notre super chauffeur Franz. Le tout pour 800 bolivianos soit 100 euros pour 3 jours et 2 nuits avec hébergements, nourritures, chauffeur-guide et transports. Un coût dérisoire pour la beauté du spectacle.
Parce que ce n'est pas que le plus grand désert de sel du monde, c'est aussi un cimetière des trains, un îlot de cactus au beau milieu du désert, des lagunes à plus de 4000 m d'altitude de toutes les couleurs : rouges du fait du vent sur les algues, ou blanche de borax ou verte ou bleue,...
Ou encore une activité volcanique avec des geysers et des formations rocheuses atypiques, ou aussi une faune impressionnante entre flamands rose, renard, lama, aguilpaca, lapin...et ca c'est sans parler de l'hébergement dans le desert de sel dans un hôtel construit en sel à manger comme des rois, de la volonté de notre guide de nous laisser des photos exceptionnelles et le réveil à 4h45 qu'il m'a conseillé pour être seule dans la piscine naturelle dans une eau à 39 degrés à 4404 mètres d'altitude pour contempler la voie lactée puis le lever du soleil derrière la montagne avec les flamands roses à l'horizon. Juste merveilleux.

Au retour de ces 3 jours, mes compagnons de voyages et moi étions complétement rincés. À 6 dans notre jeep et depuis la première fois depuis le début de mon voyage, on a parlé en français tout le temps alors qu'il y avait 3 italiens, Lorenzo, Giorgio et Massimo et 2 Suisses Emilie et Milinda. On s'est très vite très bien entendu et ça a donné encore plus de saveur à ce splendide tour. Et des photos et vidéos montage juste délirantes.

Oui notre guide s'est régalé à nous faire des photos délirantes





La fine équipe






Khaleesi power



















































Les justiciers de l'espace

Ou l'évolution de l'homme

Cimetière des trains


Notre genialissime chauffeur Franz



Corsicaaaaaa












En attendant le train



Combustible naturel






Début du coucher du soleil dans ce magnifique désert de sel





Ma chambre de sel







Emilie, Milinda et moi

Sunrise



En revenant, avec Mathieu et Aurore, un autre couple de Français avec qui j'ai bien sympatisé naturellement, on est parti se faire un resto avec un autre couple avant nos départs respectifs. Une pause française chaleureuse.



Juste après ce dernier repas partagé dans la joie et la bonne humeur, direction la station de bus pour le bus de nuit vers la ville de Sucre, la capitale officielle.
Bien entendu, le bus est encore arrivé super tôt au petit matin donc j'ai dû attendre un bon moment avant l'ouverture d'un café pour y choper du wifi et puis un hôtel.
J'ai finalement trouvé l'hotel Quechua. Du nom du dialecte local avant d'être une marque de Décathlon. D'ailleurs, c'est assez étrange de se balader dans les rues en sachant qu'on a Quechua écrit sur sa veste.
J'ai également passé 4 jours à Sucre, à profiter de la dolce vita, rester des heures à lire sous le soleil avec toujours un air de musique en toile de fond dans les rues, les rires des enfants qui viennent te parler ou te cirer les chaussures, l'agitation, les façades blanches incandescentes de Sucre qui donne une imprerssion de candeur, la marche lente de la population,...
Et puis le marché local pour y acheter des avocats à tomber et s'en faire une salade le soir ou encore faire le plein de mangue, de fruits locaux, d'abricots,... ou de lait en sachet pour se faire un bon chocolat chaud.

Eglise de Sucre



Tour Eiffel locale




L'aventure bolivienne touchant à sa fin, j'ai enfin pris un bus retour de nuit pour La Paz pour y récuperer mon prochain vol.
J'ai profité de ces 2 derniers jours pour y voir ce que je n'avais pas eu l'occasion au début, à savoir le très interressant musée de la coca et la rue historique Jaen. Et avec quelques petits souvenirs ramenés comme des bonbons à la coca et du thé de coca évidemment.
Par contre, il est interdit de ramener des feuilles de coca naturelles. Dommage pour mes futurs thés, je me contenterai du maté.

Rue historique Jaen a La Paz


Au musée de la coca, on se rend bien compte des méfaits de la cocaïne. Flippant.



Et c'est donc avec des beautés plein la tête que je me suis envolée pour le Costa Rica pour y retrouver mes beautés divines, Alina et Dalla, mes amies qui ont surmonté leur peur d'avion pour venir fêter mon anniversaire à mes côtés. Des amours. Des aventures. La suite au prochain épisode.

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